Notre savoir-faire
Depuis plus d'un siècle, quatre générations se sont succédées. Chacune d'entre elles a su apporter sa créativité et son savoir-faire à la minoterie. Aujourd'hui, au-delà du travail de minotier, nous proposons du conseil, de l'accompagnement et de la formation pour les boulangers de nos régions.
Être minotier c'est quoi ?
Le métier de meunier n'a cessé d'évoluer avec la transformation de l'outil de travail. Jusqu'à la seconde moitié du 19e siècle, la production de farine était assurée par une multitude de petits moulins à eau et à vent. La modernisation des moulins à blé hydrauliques, entre les années 1830 et 1880, a nettement augmenté leur productivité. Cette dernière a encore décuplé, à partir des années 1880, grâce à l'utilisation de machines à cylindres – à la place des meules – et l'installation de systèmes de tamisage et de moyens de transport des produits, qui ont transformé le moulin en minoterie. Notre entreprise s'est récemment modernisée avec l'arrivée d'un outil automatique de mise en sac de la farine.
La minoterie est le plus souvent un établissement familial transmis de génération en génération ; il n'est pas rare que père, fils et frère y travaillent de concert.
Le chef d'entreprise est appelé minotier, tandis que l'ouvrier chargé de la production est dit meunier. Le minotier-meunier est fier de son métier qu'il estime diversifié et valorisant, le blé-farine étant considéré comme un produit noble.
Un vrai attachement existe aussi vis-à-vis de son outil de travail, la minoterie.
Les minoteries qui fonctionnent encore ont augmenté leur contingent (quantité de production autorisée par une réglementation depuis 1935) ou leurs droits de mouture en achetant ceux de confrères qui prenaient leur retraite.
Cependant, il existe encore d'assez petites unités de production relevant davantage de l'artisanat que de l'industrie, et c'est ce que nous défendons en protégeant et en pérennisant les valeurs de notre entreprise, la Minoterie Pelluau.
